Depuis le weekend dernier, la majorité des magazines féminins s’est penchée sur le sujet de la « Fat Shaming Week » : une semaine pour harceler les femmes rondes, extrêmement présent sur Twitter.
Tout le monde rappelle que le groupe Return of Kings, ROK pour les intimes, est un ensemble d’hommes ouvertement (et fièrement) sexistes et homophobes. Pour simple exemple, cet extrait de leur charmant site :
“Women and homosexuals are prohibited from commenting here. They will be immediately banned.”
Les femmes et les homosexuels sont interdits de commenter sur le site. Ils seront immédiatement bannis.
Tout le monde souligne le caractère ignoble de l’initiative, qui se développe, outre la « Fat Shaming Week » au travers des textes insultant et moquant les femmes rondes – puisque seules les femmes sont à remettre en cause, pas les hommes, évidemment.
Et tout le monde s’applique à délivrer des exemples de tweets publiés accompagnés par le hashtag #fatshamingweek. Tous plus terribles les uns que les autres.
En conséquent, tout le monde s’accorde à dénoncer l’initiative, mais trop rares sont les articles élargissant leurs propos au-delà du groupe Return of Kings, et s’appliquant à développer sur le problème même de la grossophobie et du « body shaming » en général.
Même si se pencher sur cette initiative particulière pour la dénoncer est une bonne chose, éluder l’ensemble du problème qui l’entoure est fortement dommage. Le hashtag #grossophobie, présent depuis longtemps sur Twitter, dénonce par exemple les faits et les propos insultants envers les personnes fortes. On le retrouve entre autres dernièrement dans des tweets sur Karl Lagarfeld, puisqu’une association de femmes rondes porte plainte contre lui suite à ses propos grossophobes.
Le « fat shaming », comme le « body shaming » en général, sont malheureusement loin de se restreindre à une petite initiative récente et isolée qui a trop bien fonctionné.
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