Le bonheur professionnel, Hélène Coulombeix en est sûre, commence avant tout dans l’assiette. « La variable d’ajustement pour être bien aujourd’hui, c’est le corps : pour lutter contre le stress, la fatigue mentale, l’épuisement physique… », constate cette ingénieure agronome de formation. Or, le rôle de l’alimentation n’a jamais été aussi sous-estimé alors qu’il est pourtant essentiel pour être en forme. Convaincue qu’il y avait là une carte à jouer, Hélène décide il y a un an de monter sa boîte. Le déclic lui vient pendant une formation à l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de Paris : « Il fallait dans le cadre d’un module sur l’entrepreneuriat réaliser un business plan. Je me suis prise au jeu, à tel point qu’au final, j’étais sûre que j’avais là une opportunité à saisir. » L’idée de Food & Fourche est née. Hélène, qui de son propre aveu n’a « jamais trouvé [sa] place dans le monde du salariat », investit alors toutes ses économies, 15 000 euros, affine son idée et commence à démarcher les entreprises. Sa force étant d’avoir su s’entourer de nombreux sous-traitants, du domaine du sport, de la nutrition ou encore de l’agriculture.
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« Mon concept ? Partir du principe que le corps est notre meilleur outil de travail et expliquer aux entreprises qu’elles ont tout intérêt à reconnecter leurs salariés avec une alimentation équilibrée pour les rendre plus performants. » En un an, elle a déjà réussi à séduire une dizaine de clients, aussi bien des grandes entreprises de plus de 500 salariés que des structures associatives. Elle leur vend à la fois des formations et des séances de team-building. « Ce qui plaît à mes clients, c’est le concept de team-building culinaire, autour de thématiques au choix : le sucre, l’agriculture d’aujourd’hui ou encore l’alimentation durable. » Les salariés sont sensibilisés au bien manger et se ressoudent autour d’un sujet fédérateur. « Mon objectif est de leur redonner la main sur leur alimentation, d’en faire des consommateurs éclairés. » Et cela fonctionne : elle mise sur un chiffre d’affaires de 65 000 euros pour sa première année d’activité, et compte réaliser une levée de fond pour développer sa force d’action dans les mois qui viennent.
Croire en soi et travailler sur son estime de soi, ce dont les femmes manquent parfois.
Lever des fonds autres que les siens ! Cela permet de gagner du temps et développer ses idées.
Ne jamais se limiter dans ses objectifs et sa vision, lutter contre ses propres croyances, tout est possible !
9 avril 1982 : Naissance à Tulle
2005 : Diplôme d’ingénieure agronome, Agrosup Dijon
2007 : Entrée à la Fédération Nationale des Entrepreneurs de Travaux Agricoles
Mai 2013 : Lancement de Food and Fourche