C’est dans « OSS 117 : Le Caire, nid d’espions », que François Damiens apparait pour la première fois sur le grand écran. Sa folie et son humeur crèvent l’écran. Comme il aime le répéter, « l’humour apparait quand on lâche prise ».
C’est donc en grand humoriste que le belge va évoluer dans plusieurs fictions, composant une série de seconds rôles inoubliables dans « Dikkenek » ou encore « Seuls Two » et bien entendu « l’Arnacoeur », qui lui a valu sa première nomination aux César.
Mais le talent du jeune belge ne réside pas seulement dans le comique. François Damiens sait également y faire avec le dramatique. En 2007, il excelle dans le rôle d’agent immobilier véreux dans « Le Premier venu » ou dans le rôle d’un juif atteint d’un cancer du poumon tentant de maintenir sa famille unie dans « La famille Wolberg ». Sans cynisme ni second degré, il arrive à tantôt émouvoir l’auditoire, tantôt à le faire rire, et c’est là que réside son talent. Son intervention aux César nous a également prouvé que François Damiens sait improviser. Remettant le César du « meilleur court métrage », l’acteur belge nous a offert une petite prestation énergique et tordante, qui restera un des meilleurs moments de la cérémonie.
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Également à l’affiche du film « Rien à déclarer », François Damiens est de plus en plus populaire et indispensable dans le cinéma français. Son film « La pure affaire », qui sort en salles aujourd’hui, est a aller voir sans hésitation !