"Nous avons aujourd'hui accueilli en France environ 36.000 personnes venues d'Ukraine. Ces personnes sont très majoritairement de nationalité ukrainienne, mais il y a aussi des personnes qui sont d'autres nationalités". Voilà ce qu'a déclaré la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa l'espace d'une audition à Paris, à l'adresse de plusieurs associations d'aide aux exilés.
La ministre s'est exprimée au sujet de l'accueil et de l'intégration des réfugiés en pleine guerre en Ukraine. Comme le précise le magazine Paris Match, ce recensement chiffré avancé par le gouvernement français se fonde précisément sur le nombre de personnes contrôlées par la police aux frontières, à leur arrivée sur le territoire hexagonal, depuis le 24 février dernier.
"Ces chiffres ne représentent donc pas le nombre de personnes réellement accueillies en France, puisque nombre d'Ukrainiens se dirigent ensuite vers d'autres pays, en premier lieu l'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni", précise encore le journal d'actualités à ce titre.
"Tout ce qu'on est en train de faire pour l'Ukraine en ce moment, ça peut être des bonnes pratiques qu'on peut développer ensuite pour d'autres populations", a également précisé Marlène Schiappa lors de cette audition associative, évoquant l'importance d'assurer aux réfugiés ukrainiens des conditions optimales "pour accueillir autant de personnes que nécessaire".
Le mois dernier, Marlène Schiappa s'exprimait déjà à ce sujet, comme le relève le journal Marianne. "Tous les jours, nous avons de nouvelles arrivées de familles. Nous nous sommes fixés comme objectif que chaque Ukrainien qui arrive doit avoir un logement", développait la ministre, évoquant alors l'arrivée en France de 5 000 personnes fuyant l'Ukraine.
Marlène Schiappa affirmait alors que les réfugiés ukrainiens auront le droit "d'exercer un travail et de scolariser leurs enfants". "Nous partageons tous l'objectif d'accueillir les personnes qui fuient l'Ukraine le mieux possible, avec humanité. Il y a en France un grand élan de générosité, de la part de citoyens, mais aussi d'entreprises", avançait encore la ministre de la Citoyenneté au Journal du Dimanche suite au premier comité de suivi de l'accueil des réfugiés ukrainiens.