L’huile de colza multiplie les bienfaits : elle contient d’abord un faible taux d'acides gras saturés, un nutriment accusé d’augmenter le taux de cholestérol et donc de favoriser les maladies cardiovasculaires. Elle est, par ailleurs, riche en vitamine E, un puissant antioxydant qui protège les cellules du vieillissement prématuré. Elle est, enfin, l’une des principales sources naturelles d'oméga-3 (9g pour 100g), ces acides gras essentiels qui ont la cote dans nos assiettes. Deux cuillères à soupe d’huile de colza couvrent ainsi 90% de nos besoins quotidiens.
Les oméga-3 sont des acides gras essentiels aux multiples vertus, notamment pour notre système cardiovasculaire. Ils contribuent notamment au maintien d'un taux de cholestérol normal. Selon l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation), les oméga-3 à longue chaîne (DHA) sont aussi nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Certaines études récentes montrent, par ailleurs, qu’ils pourraient avoir un effet bénéfique sur la dépression et la maladie d’Alzheimer.
Mais les Français n’en consomment toujours pas assez : seulement un peu plus d’un tiers de leurs besoins journaliers (environ 2 grammes par jour). Or notre corps ne sait pas synthétiser ces molécules qui doivent donc être apportées en grande majorité par une alimentation riche en oméga-3 : mâche, huiles de noix et de colza et poissons gras (saumon, sardine, hareng, maquereau…) pour l’oméga-3 de type DHA.
Toutes les huiles sont différentes avec un profil nutritionnel propre, c’est pourquoi il est nécessaire de les varier régulièrement. L’huile d’olive est, par exemple, riche en antioxydants et l’huile de tournesol en acides gras essentiels oméga-6 et vitamine E. En revanche, elles ont toutes la même valeur calorique avec 90 kcal pour 10g (une cuillère à soupe). L’huile de colza fait partie des huiles les plus riches en oméga-3 (8% à 10%) avec l’huile de noix (12%). Toutes deux ont une utilisation très différente : l’huile de noix au goût prononcé conviendra plutôt à l’assaisonnement, là où l’huile de colza pourra être utilisée à chaud et à froid.
Soupes, légumes, marinades, sauces froides, poissons... L'huile de colza se marie à tous les petits plats. Et s'il y a quelques années, la législation ne l’autorisait qu’en assaisonnement, elle est désormais utilisable à toutes les sauces, y compris en friture, comme l'a validé l'ANSES. Toutefois, il est conseillé de ne pas dépasser les 180°C, pour conserver toutes les qualités nutritionnelles du produit. Son goût neutre est, par ailleurs, idéal pour préserver les saveurs des aliments, même si elle présente en bouche des notes d’amande. Enfin, une légère odeur peut se dégager à la cuisson : il s'agit là d'un phénomène tout à fait naturel qui n'altère en rien la qualité du produit ni son goût.
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