Il y a toujours une bonne excuse pour ne pas entreprendre un nouveau projet ou pour repousser une échéance. Pourtant, il y en a tout autant qui donnent envie de surmonter sa flemme. Et c'est notamment l'objectif de la "règle des 100%".
Notre tendance à ne pas nous investir à 100% - même si on l'est à 99% - est bien plus néfaste que ce que l'on pourrait croire. On produit des efforts sans en voir le résultat, ou tout du moins pas le résultat attendu et, cela devient une véritable source de stress. Du coup, on perd confiance en soi et on doute de ses capacités. Mais le problème n'est pas tant nos capacités mais plutôt notre manque d'investissement. Si entre 99 et 100 il n'y a à priori qu'un pas, c'est ce dernier pourcentage qui est déterminant.
Et celui-ci représente bien plus de choses que l'on ne veut bien le croire. Cela peut être le dernier effort à fournir pour boucler un dossier, c'est également le fait de s'être motivé à aller courir tout simplement parce qu'on avait décidé de se mettre enfin au sport régulièrement ou encore se convaincre à ne pas acheter cette nouvelle paire de chaussures pour la simple raison que l'on doit économiser pour quelque chose de plus important.
Finalement, la "règle du 100%" est assez simple et accessible à tous : il suffit de vouloir s'investir et d'y mettre tout son coeur, jusqu'à atteindre son objectif. Et c'est notamment le leitmotive de Jack Canfield, auteur du best-seller The Success Principles : "99 percent is a b*tch. 100 percent is a breeze" (comprendre "99% est une p*te. 100% est un jeu d'enfants"). Autrement dit, les débuts seront toujours difficile mais à partir du moment où on décide de réellement s'investir, tout devient plus facile. Alors, prête à vous y mettre ?
Tout d'abord, il faut savoir que tout ce qu'on entreprend dans notre vie n'a pas besoin d'un investissement à 100%. Agir ainsi va plutôt nous pousser au surmenage. Pire : il se peut même que cela nous dégoûte et que l'on ne trouve plus aucun plaisir à mener des projets d'envergure. Le mieux reste de déterminer les activités que l'on considère comme réellement importante et de s'y investir. L'écriture d'un roman ? La pratique d'une nouvelle activité physique ? Une mauvaise habitude à perdre ? Arrêter de fumer ? L'apprentissage d'une nouvelle langue ou d'un instrument de musique ? Il ne reste plus qu'à choisir.
La mise en place d'une routine peut nous aider à mieux appréhender l'effort. En effet, si l'on sait que l'on doit effectuer telle tâche - aussi ennuyante ou difficile soit-elle - tel jour et à telle heure, cela permet de mieux s'y préparer. Et, au fur et à mesure du temps, ce qui était une obligation devient une habitude que l'on aime prendre.
Les personnes qui réussissent ne se contentent pas de fournir un effort quand elles en ont envie ou quand l'inspiration leur vient. Non. Toutes diront la même chose : la réussite est une succession éternelle d'efforts. Pourquoi ? Car elles ont pris un engagement avec elles-mêmes. Quand il s'agit de répondre aux impératifs d'autrui, il est normal de le faire. Pourquoi en serait-il différent quand il s'agit de nous-mêmes ?