Samedi 28 juin, à Paris, la gay pride a pris un tournant revendicatif assez fort. Au centre des débats, le recul du gouvernement sur les ABCD de l'égalité et l’interdiction de la PMA. Une des personnes visées par ces revendications était Christiane Taubira, la ministre de la Justice, instigatrice de la loi sur le mariage homosexuel.
Christiane Taubira était une militante indépendantiste
La carrière politique de celle qui est aujourd’hui ministre de la Justice sous François Hollande, avit commencé par le militantisme indépendantiste en Guyane, notamment au sein du Mouvement guyanais de décolonisation (MOGUYDE), que son mari Roland Delannon avait fondé en 1974. Elle est également à la tête d’une revue indépendantiste « Mawina ». Dans les années 1970, Christiane Taubira souhaitait l’autonomie de la Guyane. Elle restera sur ses positions jusqu’à l’élection de François Mitterrand à la présidence en 1981. Mais cela lui a valu d'être traitée « d'anti-française » par Jean-Marie Le Pen
Christiane Taubira est toujours amoureuse de son mari
« Je suis toujours amoureuse de mon mari. Sauf que, dans mon mental, il n'est pas concevable que je revive avec lui », expliquait la Garde des Sceaux à Paris Match. Christiane Taubira reconnaissait vivre un chagrin d'amour. Rencontré dans les années 1970, Roland Delanonn devient vite son mari et luttent ensemble au sein du mouvement indépendantiste Walwari. Ils doivent même vivre en clandestinité pendant certaines périodes. Leur histoire prendra fin après que Roland Delanonn se présente aux élections sur une liste dissidente car il ne supportait pas le culte fait autour de la personnalité de sa femme.
Un fou-rire et ça repart
En pleine séance de questions à l’Assemblée nationale, Christiane Taubira est prise d’un fou rire alors qu’elle évoque le mariage pour tous. La ministre de la Justice qui a été prise d'un fou rire alors qu'elle répondait au député UMP Philippe Gosselin. Autre épisode, un nouveau fou-rire sur la « suppression de la belle-mère ».