Il nous arrive d'être ultra-pressée, d'avoir une folle envie de téléphoner ou de rêver de porter son paréo que l'on vient de s'acheter. Pour autant, on ne peut pas tout s'autoriser en public. Selon le lieu, le contexte et les gens qui nous entourent, certains de nos faits et gestes peuvent vite passer pour des impolitesses. Voici 9 exemples qui doivent ainsi être bannis sous peine de passer pour une malotrue.
Aussi tentant que cela puisse être, ne posez pas de questions gênantes ou dont les réponses ne vous regardent pas. Le cas échéant, vous récolterez peut-être une révélation croustillante, mais vous passerez aussi pour une personne impolie aux yeux de votre interlocuteur.
Parce qu'on a toujours pesté contre quelqu'un qui téléphonait (très fort) dans le train, le bus, au restaurant ou même dans l'open space, on se garde bien de passer nos coups de fil perso (cela inclut également la prise de vos rendez-vous médicaux et chez l'esthéticienne) quand on est en public. C'est la base même si beaucoup ont tendance à zapper totalement cette règle de bonne conduite, voire tout simplement de respect d'autrui.
On est tous tellement accro à nos smartphones et aux réseaux sociaux que l'on finit par ignorer les gens avec lesquels on pourrait discuter "en vrai", prendre de leurs nouvelles, se montrer sociable et polie.
Que vous soyez pressée ou que vous ayez simplement la flemme de patienter en caisse (derrière une dame avec un caddie bondé alors que vous n'avez acheté qu'une brique de lait), ne doublez pas en caisse, mine de rien. Pas de petits arrangements avec sa conscience, on sait très bien que cela ne se fait pas, il n'y a qu'à voir notre regard noir lorsque quelqu'un ose nous fait le coup. Bon, évidemment, si une âme bienveillante nous prie de la doubler, c'est différent...
Il y a des codes vestimentaires à respecter selon l'endroit et l'occasion. Ainsi, tout comme on ne débarque pas en tongs à un mariage, on oublie le haut de maillot qui dépasse du T-shirt au bureau ainsi que le mini-short de plage. De la même manière, on ne sort pas acheter son pain en pyjama, aussi joli soit-il. C'est une question de respect pour autrui.
Rien de pire qu'un enfant qui crie, fait un caprice, court partout ou renverse des objets tandis que ses parents sont là, impassibles, comme s'ils ne s'apercevaient pas que leur petite terreur embêtait tout le monde. C'est pourtant leur rôle d'enseigner les gestes de bonne conduite à leur progéniture. Même si, évidemment, aucun parent n'est jamais à l'abri d'un caprice.
Manger la bouche ouverte, mettre les coudes sur la table, poucer avec le doigt, roter, autant de mauvaises manières qu'il est primordiale de bannir, que ce soit lors d'un dîner de famille ou au restaurant pour ne point risquer de couper l'appétit de ses convives.
On a beau justifier son langage grossier en expliquant que dire des gros mots nous permettrait de nous montrer plus convaincante et qu'il existe même une méditation des gros mots réputée ultra-efficace (ou qu'on est simplement hyper en colère), il n'en reste pas moins que parler comme un charretier n'est jamais du plus bel effet en public. Et que l'on obtient rarement ce que l'on souhaite en insultant son interlocuteur.
Merci, s'il-te-plaît, excuse-moi, des formules de politesse de base qui nous ont été enseignées (rabâchées) durant notre plus tendre enfance et que l'on a pourtant parfois tendance à oublier. Ce qui n'échappe pas à notre entourage qui va de fait nous considérer comme un grossier personnage.