"J'étais célébrée comme 'féministe' jusqu'à ce que j'aie le culot d'appeler mon petit ami, 'Papa'". Ainsi s'est confiée Megan Fox l'espace d'une intervie dans le nouveau numéro de Glamour, dont elle fait par ailleurs la Une. La star connue pour sa participation à la franchise Transformers, mais également pour le teen-movie Jennifer's Body, est revenue sur les jugements qu'elle a pu subir de la part d'autres femmes.
L'ex-femme de l'acteur Brian Austin Green est aujourd'hui fiancée au sulfureux musicien et rappeur Colson Baker, plus connu sous le nom de scène de Machine Gun Kelly. Et elle s'est vue attaquée notamment en appelant sur les réseaux sociaux son nouveau compagnon "Daddy" ("Papa"). Un surnom jugé "dérangeant" qui a engendré son lot de remarques virulentes sur les réseaux sociaux. Ce que l'actrice peine encore à supporter.
"Il semblerait que je doive répondre à certaines injonctions ou respecter certaines règles. Beaucoup de gens se sont fâchés à ce sujet. Alors que vivre ce que nous voulons vivre dans la vie, et aussi vivre selon ce que nous aimons, c'est également ça, le féminisme", a affirmé Megan Fox. "Je ne devrais pas être exclue de la communauté féministe pour ça."
Qu'importe, pour le magazine Glamour, Megan Fox est et restera encore et toujours "une femme radicalement franche et intelligente, transgressant les frontières, une artiste féministe". A ce sujet, la star américaine déclare d'ailleurs : "Je ne me suis jamais sentie complètement incluse dans la communauté féministe et je pense que c'est vraiment très délicat. Je provoque quelque chose que les féministes n'arrivent toujours pas vraiment à digérer".
Dans les pages du magazine, Megan Fox est également revenue sur le sexisme qu'elle a subi au plus fort de sa renommée de la part des médias, notamment durant l'époque Transformers. Sur les plateaux de télévision, l'actrice fut volontiers réduite à une image sur-sexualisée. Un trope sexiste. Aujourd'hui, elle dénonce avec fracas "des expériences véritablement déchirantes dans une industrie impitoyablement misogyne".
"Je pense que j'étais en avance sur le mouvement #MeToo de près d'une décennie. J'ai toujours dénoncé des choses abusives, misogynes et patriarcales qui se passaient à Hollywood en 2008 et 2009, bien avant que les gens ne soient prêts à accepter cela. Et j'ai évidemment été blâmée pour l'avoir fait", déplore-t-elle.