Depuis dimanche une tempête balaie l'ouest et le nord de la France, plongeant lundi matin près de 75000 foyers dans le noir. Une dépression dénommée … Christian. Un choix de prénom, loin d’être lié au hasard. Christian Widera est un illustre inconnu qui a choisi de rentrer dans l’histoire. Depuis 20002, en effet, il est possible d’acheter une tempête via la campagne « Adopt a vortex ». Jusqu’à cette idée née d’une étudiante de l'Institut de météorologie de l'Université libre de Berlin, les tempêtes étaient désignées par leur date et une lettre (ainsi Christian aurait pu s’appeler 2013C). En attribuant ainsi aux cataclysmes un petit nom, les météorologues voient désormais leur travail (et celui des journalistes) facilité mais surtout une partie de leurs recherches financées.
Ainsi, chacun peut donc s’offrir un gros temps (199 euros pour une dépression et 299 pour un anticyclone) avec tout de même une condition paritaire, alternant chaque année. En 2013, les dépressions portent donc des noms masculins quand les anticyclones sont féminins, le tout en suivant l’ordre alphabétique. Et l’idée plaît : 1800 personnes s’en sont déjà offertes un. Toutes ont suivi la même procédure : examiner la liste des tempêtes existantes pour trouver un prénom libre et répondant aux critères et s’acquitter des frais. Parfois certains, choisissent l’adoption sur Ebay après le passage du cataclysme. Mais attention, le site de l’ l'Institut berlinois précise : « vous n'influencerez pas le climat ».
Toutes les infos pour remplacer Christian sur le site de l'Institut de météorologie de l'Université libre de Berlin.
Heure d'hiver : à quoi sert le changement d'heure ?
Météo : 2013-2014, l'hiver le plus froid depuis 100 ans ?
La migraine liée à la météo ?