La planète est-elle capable d’accueillir indéfiniment les milliers d’individus qui naissent chaque année. Cette explosion démographique inquiète les écologistes conscients que les ressources de la terre vont finir par s’épuisent.
Dans ce contexte, la théorie des Gink ne paraît pas si farfelue. Ce mouvement lancé par l’Américaine Lisa Hymas sur son blog childfreefeminist, prône le renoncement à la maternité pour préserver l’environnement. Et cette tendance est loin d’être isolée. Dans son livre Eco-Sex: Go Green Between the Sheets and Make your Love Life Sustainable (Eco-sexe: Devenez écolo sous les draps et Optez pour une vie amoureuse durable), Stefanie Iris Weiss explique sa décision de ne pas procréer : « Même s'il s'agit d'un renoncement énorme, on ne peut nier que la surpopulation contribue au changement climatique. Avoir un enfant augmenterait mes émissions de gaz à effet de serre. J'adore les enfants, mais je préfère faire ce sacrifice. J'adopterai des enfants un jour.... ». Un sacrifice que l'association internationale Population Matters encourage également.
Cependant, des chiffres contredisent cette théorie. Selon les résultats d’une étude publiée dans le journal Environment and Urbanization, les régions où les émissions de CO2 sont les plus faibles sont celle où la population a augmenté le plus rapidement.
(Source : 20 minutes)
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