NKM : la France droite, cap sur l'éducation et l'Europe

NKM fait fi des échéances électorales internes de l'UMP pour lancer avec conviction son micro-parti, un « club transversal » plus qu'un courant. Le dîner des fondateurs de La France Droite est programmé ce soir mercredi 14 novembre à Paris. Devant l'affluence des demandes de réservation, elle aurait même du changer de lieu pour les festivités. 

Dans un entretien au Parisien-Aujourd’hui en France, l'ex-ministre de l'Ecologie et du Développement durable affirme que sur les 8000 personnes mobilisées autour de sa candidature pour la recherche de parrainages pour la présidence de l'UMP, mille d’entre elles auraient déjà pris leur carte de la France Droite. 

Objectifs de ce nouveau micro-parti, qui restera dans le giron de l'UMP selon Nathalie Kosciusko-Morizet : un ancrage local important pour « incarner l'opposition » avec « des correspondants de la France Droite dans chaque région » et trois axes majeurs de réflexion en région que sont la vie municipale, l'éducation et l'Europe. NKM affirme également qu'elle ne souhaite pas mettre les échéances électorales de l'UMP au centre de la vie de son parti. Donc pas de combat avec les primaires de 2016 en ligne de mire : « On va lasser les Français à force de parler d'échéances internes ». 

En revanche, la présence d'un coordinateur par région fait sens : les municipales de 2014 sont le but prioritaire de la France Droite. Le nom de Nathalie Kosciusko-Morizet circule d'ailleurs dans les cercles politiques pour la candidature à la mairie de Paris en 2014 : « Cela a zéro actualité (…) La France Droite a vocation à être utile partout ». Si pour l'instant, NKM est restée dans le flou sur l'utilité réelle de son parti, « le dîner des fondateurs n'est pas un point d'arrivée, mais un point de départ », elle est déterminée à l'imposer dans l'opposition en profitant de la bataille qui fait rage entre les deux ténors de l'UMP, Jean-François Copé et François Fillon. Un face-à-face qui génère, selon elle, « des crispations (...) mal vécues par beaucoup (d')adhérents et une hyper personnalisation de la bataille qui risque de laisser des traces profondes. »

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