C’est le 14 novembre prochain, soit quatre jours avant le vote devant désigner le nouveau président de l’UMP, que sera lancé le mouvement politique de Nathalie Kosciusko-Morizet. « Ca s’appelle La France Droite et c’est lancé (…) à Paris lors d’un dîner des fondateurs », a en effet annoncé ce jeudi l’ancienne ministre de l’Ecologie, sur les ondes de France Inter.
Candidate à la présidence de l’UMP, l’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle avait été contrainte de jeter l’éponge en septembre dernier, faute d’avoir réuni les quelque 8 000 parrainages nécessaires.
Loin de se laisser abattre, Nathalie Kosciusko-Morizet a indiqué poursuivre la dynamique initiée par cette candidature, créant ainsi « un mouvement politique pour participer utilement à la suite : la préparation des municipales, le débat d'idées à droite, la construction de l'opposition ». La maire de Longjumeau, qui confie ne pas être « trop pour les courants », préfère parler d’un « club transversal à partir de tous ces parrains qui se sont rassemblés autour de moi pendant la précampagne pour la présidence et qui ont envie de continuer ».
Quant à la bataille Copé/ Fillon qui fait actuellement rage au sein de son parti, Nathalie Kosciusko-Morizet confie son indécision. « Je voterai, assure-t-elle, mais quand il s’agit de choisir entre deux tempéraments et deux expériences, je ne trouve pas que cela soit une option politique majeure ».
Déjà, au mois de septembre, souhaitant « éviter le duel », elle avait refusé de choisir un camp. « Aujourd’hui, on n’est que sur des enjeux de personnes », affirmait-elle alors, regrettant que peu de femmes se soient portées candidate. « Ça peut paraître paradoxal, mais un excès de testostérone risque de stériliser le débat des idées dans cette campagne, c'est vraiment dommage ».
Crédit photo : Arnaud Perrin
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