Alors qu'elle aspire à la présidence de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet a jugé vendredi la procédure de parrainage pour briguer ce poste « vieillotte ». « Ce serait bien par exemple qu'on puisse parrainer en ligne » a-t-elle précisé. Si l’ancienne ministre avoue que pour elle « ça marche bien », elle relève toutefois que le problème « c'est comment toucher les personnes au cœur du mois d'août ». « Aujourd'hui, il faut avoir un ordinateur pour télécharger le bulletin, avoir une imprimante pour l'imprimer, avoir son numéro d'adhérent avec soi sur son lieu de vacances (...) et avoir une photocopieuse pour photocopier votre carte d'identité, avant de renvoyer le tout (...) C'est un peu compliqué », a-t-elle ajouté, un peu ironique. Et pour pouvoir présenter sa candidature à la présidence de l'UMP, près de 8000 parrainages d'adhérents de l'UMP à jour de cotisation au 30 juin sont nécessaires.
Nathalie Kosciusko-Morizet a par ailleurs prôné une décentralisation du mouvement pour les élections locales en 2014, « la mère des batailles ». Selon elle, « l'UMP a été construite beaucoup autour de l'élection présidentielle, ce qui en fait aujourd'hui un parti très centralisé. 2002, 2007, 2012 ont été les horizons successifs de l'UMP ». Or, dit-elle « Une des raisons pour lesquelles on a perdu l'élection présidentielle, c'est qu'on avait perdu, les unes après les autres, toutes les élections locales ». Dans une commune, « vous repérez des nouvelles compétences, vous les formez », a-t-elle expliqué avant d’appeler à « donner de la responsabilité aux militants locaux ».
(Source : AFP)
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