La France prend ce mercredi la présidence du Conseil de Sécurité de l’ONU, composé de quinze membres et chargé des décisions qui engagent la communauté internationale. Elle sera à l’initiative de l’ordre du jour et animera les débats, pour une durée d’un mois.
En pleine crise syrienne, elle devra trouver une solution aux vétos chinois et russes qui empêchent le vote de toute résolution depuis le début des révoltes en mars 2011. Laurent Fabius a annoncé lundi qu’il convoquerait une réunion entre les ministres des Affaires étrangères « pour essayer d’arrêter les massacres et préparer une transition politique ». Le sort des observateurs de la Mission des Nations unies en Syrie, dont le mandat avait été prolongé de trente jours le 20 juillet dernier, devra aussi être réglé.
Le Mali sera également à l’ordre du jour. La Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) envisage une intervention pour déloger des groupes islamistes qui ont pris le contrôle du nord du pays. Le Conseil devra voter une résolution pour que cette intervention soit menée.
Le Conseil se penchera enfin sur la mission de la force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) qui prend fin le 31 août. Ces casques bleus, qui comptent 1100 soldats français, ont été victimes en 2011 d’attaques imputées au Hezbollah. Paris a exclu le départ de la Finul, malgré les risques de débordements du conflit syrien au Liban. La France estime que leur retrait serait un « mauvais signal » dans le contexte régional.
Viviane Clermont
Source : lefigaro.fr
Crédit photo : AFP
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