Pollen, chaleur et pollution ne font pas bon ménage. En effet, depuis le retour du beau temps, les pics de pollution se banalisent et se généralisent, formant, avec le pollen, un cocktail explosif pour les voies respiratoires des plus fragiles. « La pollution crée une irritation des voies respiratoires, qui les rend plus vulnérables, au contact avec les pollens », a en effet expliqué Sophie Silcret, allergologue parisienne, sur l’antenne d’Europe 1. Et d’ajouter : « un grain de pollen c'est un peu comme une noix, avec une coque, et à l'intérieur une protéine allergisante. La pollution a un rôle d'abrasion de la coque, et la protéine exerce d'autant plus son pouvoir allergisant »
Cette pollution qui a atteint le seuil d’alerte un jour sur trois, en région parisienne, depuis le mois de janvier, et qui le dépasse aujourd’hui, peut avoir de graves conséquences sur la santé des enfants en bas âge, des personnes âgées et, surtout, des allergiques et/ou asthmatiques. L'allergologue recommande donc aux personnes sensibles d'éviter les promenades ou les efforts physiques à l'extérieur, en milieu de journée, lors des pics de pollution.
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