"Chaque médecin, chaque personne que j'ai rencontrée dans ma vie m'a dit : 'Vous seriez tellement plus heureuse si vous étiez 30% moins intelligente'... et je suis sûre que c'est vrai". C'est cette pensée amère qu'a exprimé sans détour Kate Beckinsale sur le plateau de l'animateur Howard Stern. Le sujet de cet échange ? L'impressionnant QI de 152 de l'actrice britannique. Et la raison pour laquelle cet atout ne l'a pas tout à fait aidé au quotidien.
"Cela ne m'a pas vraiment aidé dans ma carrière. Ce QI aurait pu même être un handicap en fait", a affirmé la star de la saga Underworld, qui s'est permise face au journaliste de poser la question qui fâche : "Les femmes sont-elles mieux loties, plus heureuses même, quand elles se rabaissent ?"
Une interrogation qui a longtemps occupé l'esprit de cette ancienne étudiante d'Oxford.
Tant et si bien que l'actrice en a même fait un post Instagram cinglant. L'espace de cette publication, Kate Beckinsale est revenue sur l'insistance curieuse des journalistes à connaître le niveau précis de son QI, et sur les accusations de "vantardise" qu'ont pu susciter ses déclarations. Et Kate Beckinsale de développer sans filtre son point de vue : "L'intelligence peut être un handicap à Hollywood car être une femme et avoir une opinion est une chose qui doit souvent être maniée avec prudence, si l'on ne veut pas paraître offensante ou arrogante".
"Le fait que certains journalistes aient fait passer la mention de mon QI comme une 'vantardise' explique en partie pourquoi je dis que c'était et que c'est toujours un handicap", tacle la comédienne.
On ne peut guère être plus clair. Alors, les femmes ont-elles trop tendance à se rabaisser, minimiser leur intelligence et leur répartie pour susciter l'adhésion ou fuir tout risque de conflit ? Malheureusement, bien des études prouvent... que oui. Ainsi, une enquête britannique menée par le site de rencontre Match (Meetic, en France) a par exemple démontré en 2019 que 6 femmes sur 10 préféraient se faire plus bêtes qu'elles ne le sont lors d'un date pour ne pas effrayer leur potentielle conquête masculine. En somme, "jouer à la cruche" serait une attitude volontiers banalisée. Et pour connaître une partie du "pourquoi", il suffit d'écouter Kate Beckinsale.