Sophie La Girafe est fabriquée « dans le respect absolu des normes européennes et mondiales ». Elle « ne présente aucun danger pour ses utilisateurs ». C’est en ces termes et certificat de conformité à l’appui, que Vulli, le fabricant du célèbre jouet a réagi hier aux accusations de l’UFC-Que Choisir.
En effet, alors que Sophie la Girafe fête cette année ses 50 ans, l’UFC-Que Choisir l’accusait, en milieu de semaine d’être potentiellement dangereuse pour les enfants en raison de la présence de substances cancérogènes. S’appuyant sur les résultats d’un test relatif à la toxicité des jouets, l’association de défense des consommateurs a ainsi affirmé que le célèbre jouet, destiné à être porté à la bouche par les tout-petits, « contient et même libère dans la salive des précurseurs de nitrosamines ». Or, depuis 1995, la présence de ces composés dans les tétines et les sucettes pour bébés est interdite par l'Union européenne (UE).
Quoi qu’il en soit, pour Vulli, ces reproches sont infondés. Selon la société, « depuis 50 ans, le jouet est fabriqué avec du caoutchouc naturel issu de l’hévéa ».
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