Face à l’impopularité des parabens, accusés de perturber le système endocrinien, les industriels ont dû trouver des substituts. Problème : l’un d’eux, le methylisothiazolinone (MI), désormais très utilisé dans les cosmétiques, serait en fait trois fois plus irritant, selon la Société française de dermatologie. « Nous constatons de plus en plus d’allergies caractérisées par des eczémas aux mains et au visage, prévient le docteur Annick Barbaud, responsable de l’unité dermatologique du CHU de Nancy, interrogé par Le Parisien. Quelques cas de personnes signalent même des gênes respiratoires après avoir manipulé des produits ménagers utilisant la molécule, ce qui est très inhabituel. »
Ce conservateur se trouve aussi dans les peintures, vernis, détergents, liquide de refroidissement ou pesticides, où il est choisi pour ses vertus conservatrices et pour son faible coût. Mais, il est aussi très présent dans les crèmes hydratantes, les lingettes de toilettes pour enfants ou encore les démaquillants. Pour l’Observatoire des cosmétiques, contacté par Le Parisien, il faut abandonner ce produit au profit d’autres. Il en existerait une cinquantaine, dont certains moins nocifs.
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