En Afghanistan, les oppressions du régime taliban se poursuivent en ce début 2022. Comme le rapporte Le Monde, le ministère du vice et de la vertu a effectivement fait savoir que les bains publics seraient désormais fermés aux citoyennes Afghanes. Une mesure qui se limiterait pour le moment à la province de Balkh et à celle d'Hérat. Les hammams privés restent cependant encore ouverts.
Quand les bains ne sont pas fermés, on "recommande" fortement aux afghanes d'y porter le voile. Comme le déplore le journal, cette réglementation "est d'autant plus dure que l'Afghanistan est entré dans les rigueurs de l'hiver et que beaucoup de gens ne disposent ni d'eau courante ni des moyens d'acheter du bois de chauffage".
Une situation déplorable à laquelle s'ajoute un autre fait tout aussi alarmant : en Afghanistan, les talibans ne se contentent pas d'interdire accès divers et pratiques aux femmes, mais placardent également des affiches demandant aux citoyennes de porter le hijab, accompagnées d'une photo de burqa. Encore une nouvelle mesure du ministère du vice et de la vertu, qui ne voit en cet affichage qu'un "encouragement à suivre la loi de la charia pour les femmes musulmanes".
Comme le rapporte Le Parisien, ces affiches se retrouvent notamment dans la capitale, à Kaboul. Le ministère du vice et de la vertu assure cependant : "C'est juste un encouragement à suivre la loi de la charia pour les femmes musulmanes. Cela ne veut pas dire que si une femme ne porte pas le hijab, elle sera punie ou battue. Même si une femme se couvre avec un simple voile, c'est bien aussi".
En août 2021 déjà, de nombreuses voix alertes, comme celle de la journaliste de CNN Clarissa Ward, s'inquiétaient du boom des burqas en Afghanistan.