La 13e saison de Top Chef vient de débuter ce 16 février et à son bord, Lucie Berthier Gembara, une candidate originaire de Nantes qui explique être venue "chercher la confiance en [soi]" dans l'émission, ce dont elle estime manquer un peu. Des confessions qu'elle a fait dans les colonnes de Télé-Loisirs.
Mais ce n'est pas tout ce que la jeune cheffe de 32 ans aborde. Un autre point qu'elle souligne, c'est le traitement réservé aux femmes qui portent la toque, emprunt d'un sexisme à peine dissimulé.
"C'est le lot de chaque nana lorsqu'elle rentre dans une cuisine", affirme-t-elle. "J'ai fait face à des expériences vraiment pas cool quand j'ai débuté surtout. Il ne faut pas généraliser, j'ai travaillé avec des brigades où les mecs étaient super. Mais il y a des maisons où les hommes, entre eux, enfermés durant de longues heures, et bien s'il y a une nana dans le poulailler, c'est bien la galère... Après, quand je suis entrée dans de grandes maisons, c'était autre chose."
Aimerait-elle porter le combat contre le sexisme en cuisine ? Lucie Berthier Gembara préfère investir celui de prouver qu'une femme peut tout faire. Sous-entendu, réussir dans un métier longtemps dit "d'hommes". "Si on a envie de faire de la cuisine, on fonce, c'est plus ce que j'ai envie de porter. Moi-même, je suis maman. J'ai un petit garçon de 4 ans". Et de marteler : "On peut être une femme, être maman et continuer la restauration."
Des propos inspirants qu'on ne peut s'empêcher de comparer avec ceux d'Helène Darroze, jurée de Top Chef, qui expliquait en février 2021 sur le plateau de Quotidien, l'absence de parité dans l'émission par le fait que les cheffes devaient faire "des choix". "A un moment donné, quand on est une femme, on a des choix à faire. Moi j'ai été maman, j'avais 40 ans et être maman avant aurait été assez difficile ou alors je l'aurais mal été, je pense", expliquait-elle.
Heureusement, la jeune génération est là pour prouver tout le contraire.