"Montrez ça à Poutine" : la photo d'une petite Ukrainienne de 6 ans tuée émeut le monde entier

Une fillette ukrainienne de six ans- dont le nom est encore inconnu- est morte suite à un bombardement de son immeuble par l'armée russe. Le drame s'est passé dans la ville portuaire et industrielle de Marioupol le 27 février dernier, au sud-est du pays, trois jours après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Lorsqu'elle a été transportée à l'hôpital le plus proche, l'enfant était toujours vêtue de son pantalon de pyjama ensanglanté décoré de licornes. Médecins et infirmières se sont exercés, sans succès, à sauver l'enfant. Et ce, aux yeux de ses parents, totalement désarmés.

Aux côtés du personnel médical, un médecin aurait alors déclaré à un photojournaliste de l'agence internationale Associated Press, relatant les faits : "Montrez ça à Poutine. Les yeux de cet enfant et les médecins qui pleurent". Des paroles fortes pour une image qui témoigne plus qu'aucune autre des horreurs de la guerre.

Ce drame n'est pas isolé. Comme le relate le journal 20 Minutes, cinq membres d'une même famille sont morts lorsque les troupes russes sont entrées dans la ville de Kherson. Ils étaient en train de s'enfuir en voiture. Selon les informations rapportées par Yevhen Zhukov, chef d'une patrouille de police ukrainienne et relayées par 20 Minutes, les deux grands-parents, âgés de 56 ans, Irina, mère de famille de 27 ans, ainsi que ses deux enfants, Sofia, 6 ans et Ivan, un bébé de quelques semaines, sont décédés.

De nombreuses morts d'enfants sont rapportées depuis le début de la guerre, et les portraits des victimes circulent sur les réseaux sociaux. Comme celui de Polina, 10 ans, abattue avec ses parents par un groupe russe de reconnaissance au nord-ouest de la capitale ukrainienne. Elle avait "une mine souriante et de longs cheveux blonds colorés de rose".

Des images poignantes, à l'instar des photographies d'Olena Kurilo, enseignante de 52 ans, photographiée le visage en sang. Elle avait été blessée lors du bombardement de son appartement, au nord-est du pays. Et est elle aussi devenue le symbole de l'enfer de la guerre en Ukraine. On dénombrerait aujourd'hui au sein du pays plus de de 352 civils tués, dont 14 enfants, selon les chiffres du ministère ukrainien de la Santé.