Il est le nouveau Mac Gyver. Vous savez celui qui, dans la série éponyme, construisait tout et n’importe quoi à partir de presque rien. Et, grâce à son génie, il se sortait toujours de situations quasi inextricables !
Evan Booth est un américain lambda. Pourtant sa vidéo fait le buzz sur Internet. Pensez donc, il démontre comment fabriquer une arme létale à partir d’objets courants vendus dans les boutiques des terminaux d’aéroports.
Cette folle expérience montre bien les limites des mesures de sécurité draconiennes prises dans les aéroports. Surtout que généralement, elles sont prises avant que vous n’accédiez au terminal.
Evan Booth a donc réussi à fabriquer un fusil avec des accessoires qui jusqu’ici n’avaient jamais connus ce type de transformation. Ainsi, avec un chewing-gum, des pilles, des pièces de monnaie et un sèche-cheveux il a réussi à confectionner une arme létale et rechargeable indétectable.
Il a publié le mode d’emploi et expliqué sa démarche sur le site américain Fast Compagny.
Son projet est né de son exaspération devant la prolifération des scanners corporels dans les aéroports américains.
"C'est tellement invasif, et très cher. Et si vous passez sans souci à travers ces trucs, pourquoi tout ce qu'il faut pour fabriquer une arme est disponible à l'intérieur du terminal ? Si on essaie d'empêcher la menace terroriste dans un aéroport, c'est déjà trop tard" explique-t-il dans sa vidéo en anglais.
Son but n’est pas d’encourager le terrorisme, mais bel et bien de démontrer les failles d’un, soit disant, système ultra sécuritaire.
Pour prouver sa bonne foi, il a contacté l’administration de la sécurité des transports et le Fédéral Bureau d’Investigation (FBI). Des policiers fédéraux se sont rendus chez lui pour vérifier ses travaux. Outre ces objets d’usage courant, une autre nouveauté permet également de construire des armes indétectables : l’imprimante 3D.
Là aussi, c’est un américain de Baltimore qui a fabriqué une arme grâce à une imprimante 3D, cette science censée servir à l’industrie et dont le « détournement » peut également donner des cheveux blancs à tous les responsables mondiaux de la sécurité.