Le tricot, un truc de grand-mère ? Casey Jenkins, une Australienne de 34 ans, a transformé cette activité banale en performance artistique. Cette artiste féministe s’expose en effet en train de tricoter de la laine à l’aide… de son sexe ! « Pendant 28 jours, je tricote à l’aide d’une pelote de laine introduite dans mon vagin. Chaque jour, je prends une nouvelle pelote que j’insère à l’intérieur de mon corps avant d’en sortir un fil que j’utilise ensuite pour tricoter. », explique cette artiste originaire de Melbourne.
Le but de cette performance artistique, intitulée « Tricoter mon utérus », est de remettre en cause la vision parfois négative du sexe féminin en l’associant à un loisir inoffensif. Une manière originale de briser le tabou au sujet des organes sexuels féminins et du corps de la femme. « En associant la vulve à une activité vue comme réconfortante, bénigne voire ennuyeuse, comme le tricot, je caresse l’espoir que les gens remettent en question la peur que le sexe féminin leur inspire », déclare l'artiste. Petit détail pas forcément ragoûtant, Casey Jenkins n’interrompt pas sa performance au moment de ses règles, même si elle reconnaît que l’entreprise est plus ardue...
Comme le note le Daily Mail, Casey Jenkins est loin d’être la première artiste contemporaine à mettre en scène son sexe. Carina Ubeda, une artiste chilienne, a exposé cette année des tissus imbibés de sang menstruel recueilli pendant cinq années, accompagnés de pommes censées symboliser l'ovulation chez la femme.
Perdre sa virginité en public... pour l'amour de l'art ?
Sexe, art et féminité
Où se faire tricoter un vêtement sur Internet ?