Plus d’un an après l’affaire du tweetgate, la retraite médiatique de Valérie Trierweiler semble terminée. Après le « Grand Journal » en mars, et la matinale d’Europe 1 le 14 juin dernier, elle était jeudi l’invitée d’Alessandra Sublet pour un numéro spécial de « C à vous » sur France 5. Une « première grande interview télé de la Première dame depuis l’élection de François Hollande à l’Élysée » dixit la chaîne, présentée comme « un plan de reconquête de l’opinion » par l’entourage du chef de l’État, selon le Parisien.
En effet, Valérie Trierweiler n’a jamais été aussi bavarde sur sa vie privée. Jusque-là, ses dernières apparitions médiatiques étaient centrées autour de causes qu’elle soutenait, comme lors de Journée mondiale de la trisomie 21 ou pour la mobilisation en faveur de l'enfance maltraitée. Mais, sur le plateau de France 5, elle a évoqué cette fois sa relation avec François Hollande, son enfance ou encore le tweet fâcheux.
Sur cette affaire – un tweet de soutien à Olivier Falorni, adversaire de Ségolène Royal pendant les élections législatives de 2012 - la Première dame dit en avoir « tiré les leçons » et reconnaît que ses débuts ont été « compliqués ». Elle est par ailleurs revenue sur sa relation avec Ségolène Royal, révélant qu’elle avait elle aussi « un ex-mari » : « À l'âge qu'on a, on a tous un ex quelque part », a-t-elle ainsi conclu. Quant aux réseaux sociaux, l'auteure du tweet politique le plus commenté de l'histoire de France l’affirme : « Il y a une formule qui est très très bonne. Sur Facebook on a des amis, sur Twitter on a des ennemis. »
Les enfants de la Première dame qui se décrit comme une « mère tigresse » ont aussi été au cœur des discussions. Elle en a d’ailleurs profité pour faire passer un message personnel : « Je gère encore le linge sale de mes fils. Petit message : s'ils pouvaient s'en occuper tout seuls ce serait bien. Mais vraiment, en venant en voiture aujourd'hui, j'ai l'un de mes fils qui m'a appelé pour me dire : "Comment je fais pour mon linge aujourd'hui". »
Quant à sa relation avec François Hollande, Valérie Trierweiler avait anticipé la question mariage : « Connaissez-vous les paroles de la Marseillaise ? "Égorger nos fils et nos compagnes". On ne parle pas d'épouses, on parle de compagnes. Eh bien c'est un très joli mot. On accompagne. Je trouve qu'il n'y a pas de plus joli mot », a-t-elle ainsi répondu avant de conclure : « On est ensemble parce qu'on s'aime, pas parce qu'on est obligés de rester ensemble parce qu'on serait mariés ou autre chose... ».
Enfin, la Première dame a évoqué ses rencontres avec Nelson Mandela, actuellement dans un état critique. « Je l'ai rencontré à deux reprises lorsque j'étais journaliste politique et j'ai visité sa cellule à Robben Island. Il restera un mythe, il ne mourra pas. Nos enfants sauront ce qu'il a fait. Je pense qu'il est le plus grand mythe de notre siècle et du précédent et qu'il est temps de le laisser partir », a-t-elle enfin souligné.
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