Une étude américaine révèle que 62% des femmes américaines optent pour l'épilation intégrale et que la plupart d'entre elles estiment que moins l'on a de poils pubiens, meilleure sera leur hygiène intime, comme le relaye le site Cosmopolitan. Or, une nouvelle étude réalisée auprès de 7 580 adultes américains et dont les résultats ont été publiés dans la revue Sexually Transmitted Infections vient mettre à mal ce fameux mythe.
Des chercheurs de l'University of California, à San Francisco, ont enquêté sur la potentialité d'un lien entre l'épilation du maillot, l'activité sexuelle et la contraction de MST (maladies sexuellement transmissibles). Et ils ont constaté que les femmes et les hommes ayant les poils pubiens rasés ou épilés étaient plus vulnérables aux MST (14%) que ceux qui avaient conservé leur toison (seulement 8%). Quant aux adeptes du zéro poil (ou celles qui les avaient rasés plus de 11 fois par an), elles étaient plus susceptibles d'avoir contracté une MST que celles s'épilant plus modérément (18% contre 14%).
L'explication avancée par les chercheurs : le rasage produirait des micro-déchirures de la peau pouvant conduire à une infection. Les experts ont aussi découvert au travers de leur enquête que les femmes qui s'épilaient régulièrement avaient tendance à être plus sexuellement actives en premier lieu que les autres sujets plus décontractées du poil.