Pour l’heure, les autorités Islandaises ont décrété par précaution depuis samedi une exclusion de survol aérien sur une zone s’étendant de 100 à 140 miles nautiques autour du volcan, comme le rapporte le site Gawker. Les aéroports de l’île restent ouverts. Mais comme lors du précédent Eyjafjallajokull en mars 2010, l’éruption du Bardarbunga, sous le glacier Vatnajokull, pourrait provoquer l’émission de milliards de tonnes de cendres dans l’atmosphère - et donc paralyser le trafic aérien, des Etats-Unis à l’Europe jusqu’à ce que le panache de fumées s’estompe.
L’Islande est en effet située sur l’une des routes aériennes les plus fréquentées du monde. Au-delà de ce problème, les scientifiques anticipent une éruption encore plus puissante que celle de l’Eyjafjallajokull. Les cendres en suspension dans l’air, très nocives pour les réacteurs des aéronefs, pourraient s’étendre, en fonction des vents, des deux côtés de l’Atlantique. Et provoquer une fois de plus, la surcharge des aéroports épargnés, et, donc, de nombreuses annulations de vols - occasionnant des centaines de milliers d’euros de pertes pour les compagnies aériennes. La situation est donc suivie de très près par les compagnies aériennes, bien que pour l’heure, les émissions de cendres restent limitées.