On les a appelées les « filles Distilbène », jeunes filles à l’utérus « biscornu », stériles ou sujettes à des grossesses extra-utérines. Leurs mères, 20 ou 30 ans plus tôt, ingéraient ce médicament censé prévenir les fausses couches. Interdit aux Etats-Unis dès 1971, la France a attendu six années de trop.
La journaliste Véronique Mahé a rencontré les « enfants Distilbène », souffrant de malformations de l’utérus ou des parties génitales pour les garçons ou de cancers. Elle restitue leur colère dans Distilbène, des mots sur un scandale, paru chez Albin Michel, un essai préfacé par l’écrivain Marie Darrieussecq, qui compte parmi les 360 000 victimes du Distilbène.
Distilbène, des mots sur un scandale, Albin Michel, 16 Euros.
Helena Rubinstein, un grand destin de femme, de M. Fitoussi