Strasbourg va mettre en place un congé menstruel : bientôt la France entière ?
Effectivement, la municipalité de Saint-Ouen, située au sein dudit département, a décidé d'être la première en France à tester la chose "à titre d'expérimentation" auprès de 2 000 employées.
C'est une grande nouvelle : la ville de Strasbourg va prochainement tester le congé menstruel - ainsi que la semaine de trois jours. En attendant la France entière ?
L'Espane adoptait le 16 février dernier une loi autorisant ledit congé aux femmes souffrant de règles douloureuses. Une initiative qui serait directement financée par la Sécurité sociale. Ce faisant, le pays devenait le premier en Europe à accorder des congés menstruels.
Aujourd'hui, c'est Strasbourg qui compte bien expérimenter la mise en place d'un congé menstruel. Une mesure qui devrait se concrétiser en 2024. Enfin ?
En 2022, une enquête chiffrée réalisée par l'IFOP auprès de 993 françaises âgées de 15 ans et plus nous apprenait une chose éclairante : 66% des salariées seraient favorables au congé menstruel en entreprise.
En outre, 64% pourraient y avoir recours "si elles en avaient la possibilité".
Strasbourg va donc dans le bon sens. Dans les pages du Parisien, Syamak Agha Babaei, vice-président de la collectivité, insiste cependant sur les éléments de réflexion à privilégier : "Il y a quelques écueils à éviter. Certaines collectivités traitent le sujet sous l'angle de congés maladie. Mais cela implique de fournir des certificats médicaux"
"... et puis est-ce qu'on considère ça comme une maladie ? Sinon, ça pose la question de l'égalité des agents devant la loi. Il faut encore border l'ensemble de ces sujets".
Cette année encore, la municipalité de Saint-Ouen, située en Seine-St-Denis, décidait d'être la première en France à tester "à titre d'expérimentation" cette révolution auprès de 2 000 employées, notamment à destination des personnes souffrant de règles douloureuses et d'endométriose.
A quand la France entière ?