« Le droit des femmes à disposer de leur corps est un droit fondamental » a estimé Anne Hidalgo dans une adresse aux journalistes, rapporte l’AFP. Et d’ajouter qu’elle en « parlerait » à Mariano Rajoy, le premier ministre espagnol, auteur d’une loi très décriée, puisque ce nouveau texte vise à limiter le droit d’avorter dans la péninsule. Et d’ajouter: « Je lui ferai part directement de ce que me disent les femmes françaises et ce que je pense sur le sujet ». Et de marteler qu’elle et son équipe « rejettent catégoriquement » toute initiative visant à remettre en cause « les droits fondamentaux des femmes, de leur autonomie ou de leur liberté, au nom de quelque motif que ce soit », peut-on lire sur le site du Figaro.
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En janvier, Anne Hidalgo s’était déjà indignée de la loi espagnole sur l’avortement sur iTélé (voir vidéo en bas d’article): « c’est une régression sur un droit fondamental qui était acquis, aussi en Espagne, par un pouvoir qui s’attaque aux femmes ». Jeudi, après la remise de son prix par Vanity Fair, Anne Hidalgo s’est dite « très émue ». Elle a ensuite rencontré Mariano Rajoy, puis le nouveau Roi d’Espagne Felipe VI.