Peut-être allez-vous vous reconnaître dans certaines des caractéristiques suivantes. Le cas échéant, il n'est pas trop tard pour vous en approcher d'autant que c'est l'avenir de vos enfants qui en dépend.
Les tâches domestiques, auxquelles s'astreignent en moyenne 8 heures par semaine les enfants selon l'Insee, joueraient sur la réussite scolaire et l'autonomie des plus jeunes d'après une étude américaine de 2002. Et selon la chercheuse Marty Rossmann, participer aux tâches domestiques dès l'âge de 3 ou 4 ans serait le critère le plus pertinent pour déterminer la réussite future des enfants. Cela impacterait sur leur capacité à se sociabiliser et à faire preuve d'indépendance économique tout en dépendant leur confiance en eux et leur altruisme. Tout un tas de bonnes raisons de les sensibiliser à l'art de l'aspirateur !
Des chercheurs de la Pennsylvania State University et de Duke University ont suivi plus de 700 enfants américains de la maternelle jusqu'à leurs 25 ans. Une étude de vaste ampleur ayant permis d'établir une forte corrélation entre les compétences sociales acquises dès la maternelle et le succès à l'âge adulte. En effet, les enfants capables d'interagir facilement avec les autres, de faire preuve d'empathie et de résoudre les conflits par eux-mêmes étaient plus susceptibles de décrocher un diplôme et un emploi à temps plein à la fin de leurs études que les enfants aux compétences sociales plus limitées.
Que les parents soient en couple ou divorcés, s'ils sont en conflit, les enfants vont avoir tendance à en pâtir scolairement et même dans leur réussite future d'après une enquête conduite à l'University of Illinois. Et il serait même préférable d'évoluer au sein d'une famille mono-parentale dépourvue de conflits qu'avoir ses deux parents sous le même toit qui passent leur temps à se prendre le chou.
Plutôt que de se contenter d'un parcours médiocre, ces parents aspireraient au meilleur pour leurs enfants et il s'avère, d'après une enquête nationale américaine menée sur 6 600 enfants nés en 2001, que les attentes des parents ont un impact énorme sur la réussite de leur progéniture. On pourrait parler d'une sorte d'effet Pygmalion, à savoir "ce qu'une personne attend d'une autre peut se transformer en prophétie auto-réalisatrice."
Il semble que le niveau d'éducation des parents ait un impact sur celui des enfants. Ainsi, une étude américaine datant de 2009 a permis d'établir que "le niveau d'éducation des parents lorsque l'enfant était âgé de 8 ans prédit de façon significative la réussite scolaire et professionnelle de l'enfant 40 ans plus tard." Une autre étude de 2014 réalisée par Sandra Tang, psychologue à l'University of Michigan, va dans ce sens en constatant que "les mères qui ont terminé l'école secondaire ou universitaires étaient davantage susceptibles d'élever des enfants qui feront des études poussées".
Une vaste enquête datant de 2007 a mis en lumière le fait qu'acquérir des compétences en mathématiques dès le plus jeune âge offrirait un énorme avantage pour la suite rendant plus aisée la poursuite de l'apprentissage scolaire des enfants et pas seulement en mathématiques, comme le déclare Greg Duncan, chercheur à la Northwestern University.
Être présent et à l'écoute de ses enfants semble être une condition sine qua non à leur réussite à venir. En effet, une étude 2014 révèle qu'offrir toute son attention à un enfant durant ses trois premières années et répondre rapidement et de manière appropriée à ses signaux vont lui offrir une base solide et lui permettre de mieux réussir dans ses études.
En tant que parents, on montre l'exemple à suivre à nos enfants. Et cela fonctionne pour le bon comme pour le mauvais. Ainsi, selon une étude récente publiée dans le Washington Post "le stress des mères, en particulier lorsque les mères sont stressées à force de jongler entre le travail et les enfants, peut avoir une incidence négative sur eux". À contrario, si l'on est zen et heureux, nos petites têtes blondes seront tentées de nous imiter, ce qui les mettra dans les meilleures dispositions pour voguer vers un futur tout aussi épanouissant.
Non seulement les enfants se portent très bien lorsque leur mère travaillent, mais cela les inciterait même à bûcher davantage à l'école, à décrocher un job à responsabilité et à gagner 23% de plus que les autres comme les enfants de mères au foyer, comme le dévoile des recherches menées par la Harvard Business School. Les working mums ont donc tout bon !