Le nouveau projet de loi déposé hier par le gouvernement Charest est une première au Canada. En affichant sur l’acte de naissance des enfants québécois adoptés les noms de deux mères et de deux pères, « l’adoption sans rupture du lien de filiation d’origine » ouvre la perspective du maintien des relations avec les parents biologiques.
Pour le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, le projet de loi n’a pas pour but d’augmenter le nombre de tout-petits qui changent de milieu familial, « mais de s'adapter aux nouvelles réalités sociales ». En effet, comme l’a fait remarquer le ministre, la loi n’avait, à l’origine en 1924, pour but que de s’occuper des poupons. Aujourd’hui, la majorité a entre 3 et 11 ans.
Pour la ministre déléguée à la Santé et aux services sociaux, Dominique Vien, « la présentation de ce projet de loi marque un tournant dans la reconnaissance des nouveaux modèles familiaux et des besoins des enfants adoptés de connaître leurs origines ».
(Source : lapresse.ca)
Crédit photo : Photos.com
Adoption : une loi pour raccourcir les procédures
Adoption internationale : moins de 2000 enfants accueillis en 2011
La France en mal d’adoptions