Une nouvelle étude, publiée aujourd'hui dans The Lancet, appuie les effets bénéfiques de l’aspirine et notamment contre le cancer colorectal. La prise sur le long terme réduirait de moitié le risque de développer la maladie chez les personnes atteintes du syndrome de Lynch. Ces malades présentent un risque élevé de développer ce cancer intestinal ainsi que d'autres cancers (ovaires, estomac...).
L’étude a été réalisée sur 861 participants dont la moitié a pris 600 mg d’aspirine par jour pendant au moins deux ans. L’autre moitié a pris un placebo. Les résultats sont convaincants : En ce qui concerne les cobayes qui ont subi l’expérience pendant au moins deux ans, on observe une réduction de 63% de l'incidence du cancer colorectal avec 23 cas dans le groupe placebo contre seulement 10 dans celui qui a pris l'aspirine. L’effet de l’aspirine ne commencerait cependant à être visible qu’au bout de cinq ans.
D’après une étude de la même revue, publiée l’année dernière, l'aspirine à petite dose prise sur le long terme réduirait considérablement la mortalité due à un certain nombre de cancers comme celui du colon, de la prostate ou du poumon. Concernant le cancer colorectal, sur une vingtaine d'années, la réduction du risque de décès par cancer serait de 40%.
Nicolas Pouilley
Avec AFP
Crédit photo : Stockbyte
Dossier complet de Terrafemina sur le cancer
L’aspirine aurait un impact sur la mortalité due au cancer
Cancer : la maladie tue de moins en moins
Bronzage : les cabines UV responsables de cancers
Cancers et téléphones portables : pas de lien
Un colloque sur la méthode Coué à Nancy