Sur la rupture de Nicolas Sarkozy et Cécilia Attias, les médias ont tout dit, ou presque. De la soirée au Fouquet's, organisée par Cécilia pour fêter la victoire de son mari aux élections présidentielles de 2007 au fameux texto « Si tu reviens, j'annule tout », que Nicolas Sarkozy lui aurait envoyé juste avant de convoler avec Carla Bruni.
C'est pour rétablir « sa vérité » que Cécilia Attias - désormais mariée à l'homme d'affaires Richard Attias - a écrit son autobiographie, Une envie de vérité, qui paraîtra lundi 7 octobre aux éditions Flammarion. C'est le magazine Le Point qui, le premier, publie les « bonnes feuilles » de l'ouvrage dans son numéro du 3 octobre, tandis que le magazine Elle a obtenu une interview exclusive de l'ex-première dame. Cécilia Sarkozy se confie sur son arrivée à l'Élysée, son intervention dans la libération des infirmières bulgares en Libye, sa rupture médiatique avec son ancien époux, et son rapport conflictuel avec les médias.
Interrogée par Elle, Cécilia Attias explique : « J'ai voulu défendre mes idées, parler des valeurs auxquelles je crois, à travers le récit de ma vie, une vie de femme. Et dire les choses telles que je les avais vécues. » Ainsi, explique-t-elle, la soirée au Fouquet's n'est pas, contrairement à ce qu'ont par la suite affirmé les proches de Nicolas Sarkozy, exclusivement son idée. « En réalité, Nicolas et moi avons choisi ce lieu ensemble parce que les Champs-Élysées sont le cœur de Paris, et Paris le cœur de la France. » Ce n'est pas elle non plus qui a dressé la liste des convives : « Je n'ai jamais établi de liste d'invités, ni bloqué l'entrée à quiconque ! Le cabinet de Nicolas Sarkozy s'en est chargé. »
Refusant de porter l'entière responsabilité des couacs du début de mandat de Nicolas Sarkozy, Cécilia Attias n'hésite pas à dénoncer son ex-mari. Leur séjour sur le yacht de Bolloré ? « Une idée de Nicolas, qui voulait faire plaisir à [leur] fils Louis […] et [leur] trouver un endroit loin des photographes ».
De Nicolas Sarkozy et de leur rupture, justement, il en est beaucoup question dans Une envie de vérité. Cécilia Attias évoque « une démarche totalement personnelle ». « Ce qui nous est arrivé est une chose banale, hélas, qui arrive à un couple sur deux en France. Il se trouve que mon mari était président de la République. Mais ce n'était pas du courage, c'était ce qu'il fallait faire pour être en accord avec moi-même. » Se sent-elle coupable ? « Évidemment », explique-t-elle, ajoutant toutefois que « la culpabilité, ça n'apporte rien, c'est stérile, c'est pire que le regret ».
Elle assure pourtant regretter son attitude lors de l'entre-deux-tours en 2007, lorsqu'elle ne s'est pas rendue au bureau de vote. « J'ai voté à un des deux tours. Mais vous ne vous rendez pas compte de ce que c'était que de voter. Quand vous êtes la femme d'un futur chef d'État, les photographes vous guettent comme un animal et, moi, comme c'est arrivé à tant de gens, j'étais en train de me demander si je voulais encore de ce couple. J'allais trop mal pour supporter ces regards. J'aurais dû, mais je n'ai pas pu. »
Cécilia Attias n'hésite d'ailleurs pas à dire tout le mal qu'elle pense des médias, mais aussi de « ses détracteurs », présents jusque dans le camp de son ex-mari. « Évidemment, j'ai été blessée par les attaques dont j'ai fait l'objet. J'ai toujours encaissé sans rien dire mais, contrairement à ce que l'on croit, le cuir ne s'épaissit pas. J'espère qu'avec ce livre on comprendra mieux qui je suis. » Et d'évoquer dans son livre l'attitude de certaines de ses amies qui ont, en apprenant sa séparation d'avec Nicolas Sarkozy, divorcé pour espérer prendre sa place à l'Élysée. « Les gens feraient n'importe quoi pour de l'argent ou du pouvoir », analyse-t-elle.
Site web de Carla Bruni-Sarkozy : pourquoi fait-il grincer des dents ?
Cécilia Attias tacle la relation hommes-femmes en politique
"La Frondeuse" : ce qu'on sait sur la première biographie autorisée sur Valérie Trierweiler
@Sarko_Junior, un ado presque comme les autres débarque sur Twitter