Le nom de jeune fille de la très secrète chancelière allemande est Angela Dorothea Kasner. Quant à Merkel, il s’agit du nom de son premier époux, Ulrich Merkel, dont elle a divorcé en 1981. Malgré cette séparation et plus de 30 ans plus tard, elle a donc choisi de conserver ce nom.
Brillante étudiante, Angela Merkel a commencé sa carrière en Allemagne de l’Est par une mention très bien à sa thèse de physique. Une note qui témoigne d’un goût certain pour les sciences, que la chancelière a pu partager avec ses différents partenaires. En effet, à l’instar de son premier mari, Joachim Sauer, son actuel époux, est une sommité de la chimie quantique. Également passionné par l’art lyrique, mais d’un tempérament extrêmement discret, le scientifique est surnommé le Fantôme de l’Opéra par la presse allemande.
Alors qu’elle est connue pour incarner la rigidité et pour sa capacité à ne jamais dire ce qu’elle pense aux journalistes, Angela Merkel serait plus loquace avec ses collaborateurs, les bombardant de textos à longueur de journée. Elle est en effet accro à son smartphone, toujours réglé sur le mode silencieux, mais qu’elle consulte frénétiquement. D’une manière générale, la chancelière serait très intéressée par toutes les nouvelles technologies. Membre de différents réseaux sociaux, elle possède d’ailleurs un blog, angela-merkel.de, activé pendant la campagne. Elle y partage des photos professionnelles mais aussi des clichés d’elle enfant, étudiante pendant un camping ou adulte, pendant un match de football.
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Rien d’étonnant au fait que de telles photos se retrouvent sur son blog : Angela Merkel est en effet une fan de football et n’a jamais caché sa passion pour le ballon rond. Comme l’indique le site francetvinfo.fr, elle assiste régulièrement à des matchs et suit assidûment les résultats des différentes compétitions. Lors d’une interview, la dirigeante allemande aurait même avoué qu’elle rêvait d’inviter à dîner le sélectionneur espagnol, Vicente Del Bosque.
Les Allemands ont appris, au fil du temps, à apprécier leur chancelière, en témoigne les divers surnoms qui sont désormais les siens. Ainsi, si pour les Allemands, elle est désormais Mutti (maman), elle fut aussi « la petite souris grise » qui travaillait dans l'ombre d'Helmut Kohl, figure emblématique du parti chrétien démocrate de la CDU, dont elle sera deux fois ministre, nous apprend Le Parisien. L’ex-chancelier l’appelle, quant à lui, « gamine » tandis que les diplomates, dans les télégrammes de l’ambassade américaine à Berlin, la surnomment « Téflon » : celle sur qui attaques et autres critiques glissent.
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