On connaît la situation par coeur. A l'apéro, on a un peu trop forcé sur le blanc et moins sur les blinis au tzatziki. Résultat : une dose considérable d'alcool sucré qui se balade dans un estomac vide, et anéantit à petit feu tout espoir de sobriété, voire de dignité. On se retrouve à 21 heures complètement pompette et sans savoir quoi faire pour affronter le dîner sereinement. Dîner qui se trouve d'ailleurs être organisé par la mère de notre conjoint, puisque la facilité ne fait clairement pas partie du programme de la soirée.
Pas le choix, on doit se tenir - et éviter à tout prix de monter dans les aigus (signe ultime d'un taux d'alcoolémie trop élevé) ou de se ruer sur le hachis parmentier.
Bien sûr, on aimerait pouvoir vous dire qu'il suffit de faire un triple tour sur soi-même en buvant à l'envers pour redescendre mais ce n'est malheureusement pas si simple. Pour désaouler rapidement avant de renverser le saucier sur belle-maman, il faut y aller par étape.
L'eau, d'abord, semble être notre meilleur allié par temps de crise alcoolisée. Rien de nouveau sous le soleil, mais essayez quand même de vous hydrater un maximum. Vos idées deviendront plus claires.
Ensuite, le café. Le Dr Alexis Halpern, médecin au centre médical Weill Cornell de New York, explique à Refinery29 qu'une boisson caféinée réduit l'effet de l'alcool et permet à notre esprit de sortir enfin de cette brume épaisse qui va de paire avec deux ou trois verres (de trop).
Autre solution prodiguée par le Dr Halpen : se rafraîchir (littéralement) les idées. Soit avec une douche froide, soit avec un peu d'air. Comme il semble plutôt compromis de se lever pendant l'entrée pour aller se laver, on favorisera la fraîcheur de l'extérieur. L'excuse qui marche à tous les coups ? Feinter l'oubli d'une pièce cruciale dans la voiture - qu'on ne conduira évidemment pas - ou un coup de téléphone extrêmement important. D'accord, ça risque de faire tache, mais c'est soit ça, soit la blague graveleuse et le rire de cochon incontrôlés. A vous de voir.
A celles et ceux qui scandent haut et fort que continuer de boire serait la meilleure solution, il s'agirait surtout de la meilleure solution pour se prendre la caisse (et la honte) de l'année. Et probablement aussi se taper une envie irrépressible de dormir. Le Dr Halpen rappelle également que "avoir l'impression de désaouler ne veut pas dire que le taux d'alcool dans le sang diminue réellement". On fait donc gaffe à la rechute, et on essaie à tout prix de rester éveillée.
Au final, si l'option la plus conseillée demeure la modération, il reste toujours quelques trucs et astuces pour tenter de sauver les meubles quand on sent que le Titanic qu'est notre cerveau fonce droit dans l'iceberg de l'abus d'alcool. La prochaine fois, on se contentera toutefois des Apéricubes et du jus de pomme flou.