Une fois le fameux "oui" prononcé, les nouveaux époux s'envolent généralement en "lune de miel". Un terme populairement associé à un superbe voyage incluant cadre paradisiaque, dîners romantiques et nuits torrides. Mais pourquoi appelle-t-on cela une "lune de miel" et d'où vient donc cette tradition ? On a trouvé quelques surprenantes explications grâce au site countryliving.com.
Le terme "lune de miel" puise son origine d'une pratique superstitieuse viking remontant au VIIIème siècle. Les époux devaient, au cours de la première lune suivant leurs noces, boire une grande quantité d'hydromel, un alcool à base de miel censé contenir des vertus aphrodisiaques aidant à la conception.
Dans le dictionnaire étymologique anglais, la "lune de miel" est considérée comme "la période de tendresse et de plaisir éprouvé par un couple de jeunes mariés" (le miel) et la durée éphémère que la douceur va durer (jusqu'à la prochaine lune).
En 1542, Samuel Johnson était l'un des premiers à s'épancher sur le sujet : "Le premier mois après le mariage, il n'y a rien d'autre que de la tendresse et du plaisir. Même s'il n'y a aucune référence venant l'attester, on parle d'un mois car en comparant l'affection mutuelle des personnes nouvellement mariées à la lune changeante, on constate que c'est le moment où leur affection commence à décliner".
Quant au voyage de noces originel, il était moins idyllique que de nos jours. Il n'incluait ni pilotis, ni sable fin, ni même eau turquoise pour faire plouf plouf en tête-à-tête. Cette tradition née dès 19e siècle en Grande-Bretagne avait pour objet principal (et unique) de permettre aux jeunes mariés d'aller rendre visite aux membres de la famille et aux amis n'ayant pu se déplacer à la cérémonie. Donc, pour résumer tante Janine avait mieux à faire que de nous faire grâce de sa présence à la mairie et du coup, on troque bungalow, coquillages et crustacés contre un séjour au milieu de nulle part chez elle en compagnie de tous nos arrières-grands-cousins qui se sont, eux, déplacés pour l'événement.
Et il aura fallu attendre près d'un siècle pour que le voyage de noces commence à muer vers celui que l'on connaît aujourd'hui. D'ailleurs, le voyage de noces version 21e siècle possède lui aussi ses petites particularités : après leur passage à l'autel, de plus en plus de couples repoussent leur séjour à plus tard dans l'année (snobant totalement le calendrier lunaire et l'hydromel) par souci d'économies ou pour pouvoir poser suffisamment de jours. Certains s'envolent sur le champ mais seulement pour un petit week-end en tête-à-tête, histoire d'avoir quelque chose à se mettre sous la dent en attendant le grand voyage. Ça fait donc deux voyages de noces...