"Je pense que quand on n'a pas été boulimique on ne peut pas comprendre ce que c'est". C'est par ces mots que l'interprète de Christelle dans la série Demain nous appartient Ariane Séguillon s'est exprimée au sein du plateau de l'émission Ca commence aujourd'hui ce 31 janvier afin d'aborder un sujet qui lui tient à coeur car il la concerne directement : la boulimie.
Au sein du programme de témoignages animé par Faustine Bollaert, l'actrice a évoqué l'expérience de sa boulimie, et les conséquences sur sa personne de ce trouble de l'alimentation sévère. Un trouble qui éclot d'une grave révélation : "J'ai toujours été gourmande, et puis il y a eu le gros déclic dans ma vie : la maladie de mon frère, qui m'a appris son cancer".
A partir de là, déplore la comédienne, "les choses se sont emballées et c'est devenue une grosse addiction". La comédienne pouvait manger "jusqu'à cinq croissants et cinq pains au chocolat en moins d'une minute".
"En pleine crise, je pouvais tout ingurgiter. Ma plus grosse crise a duré 48 heures. J'ai fini par peser 110 kilos. J'ai eu de gros problèmes de tendons. Je n'avais pas les chevilles et les jambes faites pour autant de poids. Je faisais des injections, je voyais une kiné...", a détaillé Ariane Séguillon. Ce rapport compliqué à son corps et à son poids, la célébrité l'évoque largement dans son livre La grosse, témoignage intime paru chez Flammarion.
Une prise de parole très authentique qui a beaucoup émue son audience, qui s'est exprimée sur les réseaux sociaux. "On t'aime Ariane", "Bravo pour votre franchise et le récit que vous nous avez livré", "Tellement touchante et intéressante bravo pour vôtre témoignage", "Bravo pour votre témoignage et merci pour vos mots ! Vous êtes à la fois douce et très touchante", ont commenté les spectateurs sur le compte Instagram de la star.
La boulimie est une maladie de plus en plus médiatisée, notamment grâce à ces prises de parole. Récemment encore, dans un entretien accordé à L'Équipe, Caroline Garcia, joueuse de tennis sacrée "Championne des championnes France", était revenue sur son expérience de la maladie : "Tu te sens tellement vide, tellement triste, que tu as besoin de te remplir. C'était la détresse de ne pas réussir à faire ce que je voulais sur le court. Manger m'apaisait pendant quelques minutes. On sait tous que ça ne dure pas, mais... C'était une échappatoire".