Si elle ne recommande pas le déremboursement des mammographies individuelles, la Haute Autorité de santé (HAS) souhaite inciter toutes les femmes de 50 à 74 ans à participer au programme national de dépistage du cancer du sein. L’autorité estime en effet que la généralisation de la mammographie permettrait de sauver 3 000 vies par an et « plaide pour que le dépistage organisé devienne progressivement la modalité unique de dépistage » pour cette catégorie de la population.
Alors que les détracteurs de ce programme mettent en avant les risques de surdiagnostics (la détection d’une tumeur maligne alors qu’elle est bénigne), l’Institut National du Cancer (INCa) affirme qu'ils ne concernent que 14 % des cancers du sein et dont un sur trois n’évoluera pas, ce que les médecins ne peuvent pas prévoir.
Depuis 2004, la France a mis en place un programme de dépistage, dit « organisé », du cancer du sein, qui invite les femmes entre 50 et 74 ans, sans symptômes apparents ni antécédent de cancer du sein, à se rendre tous les deux ans chez un radiologue agréé pour une mammographie prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie.
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