Le temps s’est arrêté en Nouvelle-Zélande. A 12h51 heure locale (23h51 GMT lundi), tous les habitants ont observé deux minutes de silence, afin de rendre hommage aux victimes du tremblement de terre de magnitude 6,3 qui a secoué la deuxième ville du pays, détruisant tout sur son passage. Les cloches ont résonné à travers le pays, les drapeaux étaient en berne, et de nombreux Néo-zélandais se sont rassemblés dans les églises. Le Premier ministre John Key s’est recueilli au milieu du centre-ville, la zone la plus atteinte de Christchurch.
Peter Beck, le prêtre de la cathédrale anglicane de Christchurch, dans laquelle 22 corps seraient enfouis sous les décombres, a déclaré : « Nous nous souvenons de ceux qui sont morts pendant le tremblement de terre du 22 février ». Par ailleurs, le Premier ministre a promis de mener une enquête sur les causes réelles de l’effondrement de bâtiments modernes, pourtant bâtis selon les normes antisismiques. Il a également souligné que « certaines choses étaient au-delà de notre contrôle, c'est un acte de la nature qui a eu des effets dévastateurs, mais nous nous devons aussi de dire aux gens ce qui n'a pas fonctionné ». Le bilan du séisme s’élève à 155 morts, mais la police néo-zélandaise s’attend à un bilan définitif de 240 morts. Cela pourrait être la deuxième plus grave catastrophe naturelle de la Nouvelle-Zélande depuis 1931, où un séisme avait tué 256 personnes, à Napier.
(Source AFP)