Qui résisterait à la douleur provoquée par le froid d’un manchon destiné à rafraîchir le vin ou par un garrot très serré ? Pas grand monde à part les cobayes d’une distrayante étude britannique sur la réaction à la douleur. Grâce aux molécules opiacées libérées dans le cerveau par le rire, les volontaires qui regardaient des comédies comme « Mr Bean » ou « Friends » ont mieux géré la sensation de douleur que ceux qui regardaient une émission sur le golf ou la vie des animaux.
Selon les scientifiques, un quart d’heure de rire suffit pour augmenter d’à peu près 10 % le seuil de tolérance à la douleur. Le rire franc aurait les mêmes effets qu’une séance de jogging. Cet exercice musculaire de la mâchoire, involontaire et répété permet d’expirer de l’air sans reprendre son souffle, produirait des endorphines atténuant la douleur et le stress. Un effet que ni les films dramatiques ou non-humoristiques n’ont sur le corps humain.
Claire-Marie Allègre
(Source : lefigaro.fr)
Crédit photo : Digital Vision
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