« Marina, c’était l’affaire de trop. Les instits ont signalé, le directeur d’école a signalé, le médecin a signalé, et les parents ne sont pas entendus. Pendant ce temps, le calvaire (de la fillette) continuait », s’est scandalisée Christiane Ruel, présidente de l’association Enfance et Partage. Mme Ruel participait ce dimanche à une marche silencieuse avec d’autres associations pour l’enfance, en la mémoire de Marina Sabatier. Cette petite fille est décédée à l’âge de huit ans sous les coups de ses parents. Reconnus responsable d’actes de barbarie ayant entraîné la mort, ils sont désormais en prison à perpétuité. Des centaines de personnes ont cependant voulu rappeler la nécessité d’obtenir des moyens de lutte et de prévention concernant la maltraitance des enfants.
Les associations présentes dimanche comme Enfance et Partage, Innocence en danger ou l'Enfant bleu exigent la création d’une mission d’information relative aux dispositifs de prévention, d’alerte et de suivi de l’enfance maltraitée. Pour cela, elles ont adressé un courrier à la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.
Cette marche blanche s’est tenue deux jours avant la date anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, signée par 191 pays membres de l’ONU en 1989.
Nicolas Pasquier
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