Ils ne mesurent parfois que quelques millimètres, mais les poils font partie de nos petits ennemis du quotidien. En avril 2019, selon un sondage IFOP, 75% des personnes interrogées, hommes et femmes confondus, assuraient qu'une personne du sexe opposé devait être épilée pour être séduisante.
Depuis des décennies, on ne cesse de le pointer du doigt. Il en va même, de la disparition du morpion. Cet insecte microscopique, qui colonisait autrefois les poils pubiens, pourrait vivre ses derniers jours. La cause ? L'épilation. Pourtant, les poils ont une vraie raison de vivre et peuvent même se révéler précieux en ces temps de canicule.
Une des premières utilités du poil est de réguler la température de notre corps. Qu'ils soient sous les aisselles, sur le pubis ou sur les jambes, leur fonction principale est de garder la chaleur en cas de basses températures et d'éliminer la sueur en cas de hautes températures.
Quand il fait froid, les poils se dressent (chair de poule) pour emprisonner une couche d'air tiède qui fait office de "couverture". Quand il fait trop chaud, les poils retiennent la sueur de la peau, ce qui permet de rafraîchir l'organisme et éviter sa déshydratation.
Les poils situés au niveau des aisselles et des organes génitaux, ont une fonction de capteurs d'odeurs, plus particulièrement les poils pubiens. Selon certains spécialistes, la forme courbée des poils pubiens permettrait de retenir avec plus d'efficacité les phéromones émises par les glandes apocrines situées au niveau de l'aine.
Les phéromones, sont des substances chimiques inodores à proprement parler, semblables à des hormones. Elles sont émises pour déclencher plusieurs types de comportement, tels que la répulsion ou l'attraction, chez d'autres individus d'une même espèce. Elles sont perceptibles grâce à des capteurs chimiques situés dans le nez.
La fête, la plage, la mer, les soirées, tous ces cocktails estivaux, contribuent souvent à de petites infections ou à retrouver des petites saletés dans nos parties intimes.