Les Etats-Unis, fervents défenseurs de la démocratie numérique, initient un nouveau concept d'enseignement à destination des militants des droits de l'homme au Proche-Orient : accéder au net, protéger ses données et savoir réagir en cas de confiscation du téléphone portable ou de l'ordinateur par les autorités. Michael Posner, sous-secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, confie à l'AFP : « nous essayons de garder un coup d'avance en fournissant la technologie, de la formation et un soutien diplomatique permettant aux gens d'exprimer librement leurs points de vue ».
En deux ans, les Etats-Unis ont investi 50 millions de dollars dans le développement des technologies d'aide aux militants et à leur formation. La dernière a eu lieu il y a 6 semaines au Proche-Orient, réunissant des militants de Tunisie, de Syrie ou encore d'Egypte. Formés, ils transmettront ensuite leurs connaissances aux autres militants dans leur pays. Il y a un « effet de vague », d'après Michael Posner. Le dernier outil développé par les Américains est le « signal d’alarme », une technologie permettant aux militants d’effacer leurs contacts de leur téléphone portable en cas d’arrestation.
Géraldine Bachmann
Paris devient ville refuge pour les écrivains persécutés
Elles bâtissent le monde numérique de demain
Réseaux sociaux : les Français vigilants sur leur identité numérique
Un bébé égyptien baptisé Facebook