Panique au Japon. Six mois après le séisme et le tsunami qui avaient frappé le Japon, le pays est de nouveau sous le choc après une nouvelle secousse ressentie ce matin. Une alerte au tsunami (de 50 cm maximum) a été décrétée pour les préfectures de Miyagi et de Fukushima, avant d'être levée 40 minutes plus tard par l'Agence météorologique du Japon.
La centrale de Fukushima est, elle aussi, la cible de tous les regards. Très endommagée à la suite de la catastrophe de mars dernier, elle n'a pour l'instant pas subit de dommage. « Il n'y a rien d'anormal dans les opérations de la centrale », selon les déclarations d’une porte-parole.
A 250 kilomètres de là, à Tokyo, les immeubles ont tremblé créant la panique dans la population. Par mesure de précaution, des autoroutes ont été fermées et les trains à grande vitesse sont interdits de circulation.
Pour l'heure, aucune victime ni aucun dégât ne sont à déplorer. Mais cela n'est pas sans rappeler le violent séisme et le tsunami du 11 mars qui avaient fait plus de 20 000 morts et disparus, et provoquant à Fukishima la plus grave catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl, 25 ans auparavant.
Claire-Marie Allègre
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