Le mouvement social à l'initiative de la Filpac CGT dénonce les plans de licenciements annoncés dans plusieurs grands groupes de presse comme Hersant Médias ou EBRA, entité presse du Crédit Mutuel. De même, à France Soir, La Tribune, Les Echos ou Le Figaro, des emplois sont menacés. La société Presstalis, chargée de la distribution des journaux est au bord du dépôt de bilan : plus d’un millier de postes pourraient être supprimés.
Pour la CGT, ce mouvement d’envergure est une nécessité pour vaincre « l’omerta des patrons de presse » : « la presse quotidienne est un vaste champ de licenciements ». Au contraire, le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) considère que cette journée sans journaux est « une prise d’otages » qui « entrave systématiquement les chances de développement et de succès de la presse ».
Pour les aficionados du papier, pas de choix possible aujourd’hui : il faut donc se résoudre à consulter les sites internet des journaux où l’édition papier est le plus souvent disponible gratuitement en format PDF ou à naviguer sur les interfaces web. Des versions en ligne aujourd’hui renforcées en raison de l’absence des journaux en kiosques.
Laure Gamaury
(Sources : humanite.fr, lefigaro.fr)
Crédit photo : Polka Dot
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