Exophilia, Rhodotorula, Candida parapsilosis. Ces noms exotiques ne vous disent rien ? Pourtant, les assiettes et autre couvert que vous utilisez les côtoient tous les jours. Et pour cause : il s'agit du nom des trois bactéries qui peuplent nos lave-vaisselles. Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université d'Adana, en Turquie, et publiée dans la revue Medical Mycology, 62% des lave-vaisselles utilisés dans le monde seraient colonisés par ces bactéries susceptibles de contaminer notre vaisselle et de nous rendre malade.
D'après les chercheurs, les bactéries et micro-organismes se complairaient dans ces machines très humides et aux températures élevées. Elles trouvent en particulier refuge dans les joints étanches des lave-vaisselles, partie de la machine que l'on nettoie rarement. Rien ne sert d'ailleurs, selon les chercheurs, de compter sur les détergents alcalins que l'on utilise pour les faire disparaître : ces sels de lave-vaisselle assureraient même leur prolifération et favoriseraient les risques de contamination.
Car ces bactéries omniprésentes dans nos lave-vaisselles sont dangereuses pour notre santé. D'après Top Santé, elles seraient particulièrement néfastes pour les personnes sous traitement antibiotique et pour les diabétiques, ainsi que pour les personnes sensibles aux mycoses et celles présentant une immunodéficience, puisqu'elles risquent de provoquer chez elles des infections pulmonaires persistantes.
Que faire alors, contre la prolifération de ces bactéries dans nos lave-vaisselles ? Il existe heureusement des gestes simples qui limitent la contamination et permettent de les assainir. Lavez régulièrement, si possible une fois par mois, les surfaces intérieures de la machine, et notamment les joints étanches, avec un mélange du vinaigre blanc et d'eau chaude. Vous pouvez également ajouter une cuiller de bicarbonate de soude dans le lave-vaisselle avant de lancer programme à haute température (sans vaisselle, évidemment). Enfin, même si vous avez l'âme écolo, tâchez de privilégier les programmes à température élevée et non « Éco », puisque les bactéries survivent sans mal aux programmes basse température.
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