Voilà un rapport qui n'est pas des plus optimistes. D'après les deux chercheurs de l'université de Stanford, Paul R. Ehrlich et Anne H. Ehrlich, le monde tel qu'on le connaît court à sa perte. Surpopulation, surconsommation, épuisement des ressources naturelles : autant de pratiques qui pourraient menacer les générations futures. Alors que la population mondiale devrait passer le cap des 9,6 milliards d'habitants d'ici 2050, les chercheurs sonnent l'alarme : « Les 2,5 milliards de personnes à venir vont faire plus de dégâts que les 2,5 milliards nées depuis les années 70 », explique ainsi le biologiste Paul Ehrlich. « Car on a utilisé les ressources les plus riches et les plus faciles à extraire en premier ». Face à ce déclin annoncé, le rapport évoque cependant des pistes d'espoir, qui consisteraient surtout à des « modifications culturelles considérables ». Avec, en premier lieu, l'accès enfin à une totale égalité entre hommes et femmes.
Car plutôt que de rendre notre planète habitable par 9,6 milliards de personnes, les chercheurs préconisent au contraire de baisser le nombre d'habitants. Ce en diminuant le taux de natalité et en limitant la population mondiale à 8,6 milliards d'habitants. Or « les études ont démontré que quand les femmes peuvent profiter pleinement de leurs droits, elles ont moins d'enfants. Nous devons aussi donner à chaque humain sexuellement actif un accès gratuit à la contraception et à l'avortement », souligne le rapport. Ce dernier appelle donc à un « rapide changement social et politique » d'envergure, qui permettrait d'assurer la pérennité des générations à venir.
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