On a tous le droit, d'aimer sa vie ou pas, de faire sa route, de faire son choix. Et a tous le droit... De faire de la chirurgie esthétique. C'est ce que semble suggérer aujourd'hui Liane Foly dans l'émission de radio "Dans le rétro". Un discours loin d'être si évident à délivrer, qui vient surtout tacler un sexisme beaucoup trop ordinaire.
Car oui, Liane Foly a déjà eu recours à la chirurgie esthétique. Des "travaux", comme elle dit, avec humour et autodérision. En 97 notamment, l'artiste a fait une rhinoplastie. C'était il y a plus de vingt ans mais elle s'en souvient encore. Et pour cause, les réactions à cette opération du nez ne furent pas fameuses...
L'artiste explique à ce titre : "Quand je me suis fait opérer du nez, c'est quelque chose qui a été terrible parce qu'on a plus parlé de mon nez, de mon opération que du magnifique album que j'avais fait à l'époque !".
A l'origine de cette opération du nez, il y a, comme c'est trop souvent le cas dans le cadre de la chirurgie esthétique, de gros complexes. Ajoutez à cela toutes les injonctions inhérentes au monde du spectacle, où l'apparence importe énormément, entre autres pressions patriarcales, et c'est le pompon. L'ironie de la chose ? La chirurgie éclot de ces pressions, mais elle engendre systématiquement reproches et jugements déplacés...
"Cette opération était vraiment une envie parce que quand j'ai démarré dans ce milieu, je me voyais en photo, à la télé, ça me gênait un peu ce nez assez crochu. Je n'ai pas hésité, je l'ai fait. Moi personnellement, ça ne m'a causé aucun problème, ce sont les autres qui m'ont embêtée avec ça !", tacle la chanteuse à ce titre.
Et Liane Foly de conclure : "Les autres trouveront toujours quelque chose à dire". Cela étant dit, l'artiste confesse cependant : "aujourd'hui, avec mon chemin, tout ce que j'ai fait, je ne le referais peut-être pas".
Le rapport des femmes à la chirurgie esthétique est un sujet de plus en plus abordé par les stars. L'an dernier, c'est Emmanuelle Béart qui dénonçait les remarques que se prennent en pleine face celles qui y ont recours : "Je pense que j'en suis à mon troisième lifting, quatrième Botox".
"Qu'est-ce que vous voulez que je dise, je ne vais quand même pas montrer si j'ai des cicatrices ou pas. Je montre ma gueule tout le temps, qu'ils la regardent et puis s'ils pensent vraiment que je suis liftée, botoxée, c'est leur problème !".