Nous savions déjà que faire attention à nos habitudes alimentaires pouvait clairement être bénéfique pour notre santé physique. Une étude publiée dans le Journal of Neuroscience prouve désormais qu'une alimentation peu calorique peut aussi profiter à notre cerveau. Un apport calorique amoindri permettait en effet d’activer l’enzyme SIRT1 qui diminue la perte des cellule nerveuses et protège le cerveau des maladies dégénératives.
Dans le cadre de cette étude , un protocole scientifique a été mis en place sur des souris par des chercheurs de l’Institut Howard Hughes (Maryland). Pendant trois mois, certains rongeurs ont suivi un régime peu calorique (leur apport calorique était réduit de 30%). À la suite de ce régime, les souris ont passé des tests qui ont révélé que les souris au régime avaient été touchées plus tardivement que les autres par une déficience cérébrale. L'étude devrait bientôt être réalisée sur des humains.
Camille Coutant
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